Le bonheur est une valise légère de Frank Andriat

 


Pour cette nouvelle review, on va s’attaquer, mais pas trop violemment, au roman feel good de Frank Andriat, Le bonheur est une valise légère.

J’aime beaucoup les histoires feel good. Elles font réfléchir à notre vie personnelle, aux choses de la vie auxquelles nous sommes confrontées et à la manière de réagir.
Et donc ce livre de Frank Andriat, à sa manière, n’échappe pas à cette règle.


Voici ce que dit la quatrième de couverture :

« Il suffirait d’un signe pour que nous trouvions notre chemin…


Selma a réussi dans la vie mais elle n’est pas heureuse. Un jour, elle rencontre un homme paisible dans un train, quelqu’un qui lit Christian Bobin et qui, comme elle, adore Jean-Jacques Goldman. Au fil du temps, il lui apprend que le bonheur est une valise légère et que la vie qu’on accueille apporte plus de joie que celle qu’on maîtrise. Dans ce roman à la fois simple et profond, écrit d’une plume alerte et sensible, Frank Andriat invite les lecteurs à réfléchir à leurs limites, au bonheur à côté duquel ils passent en voulant toujours trop. »



En effet, il s’agit là bien d’avoir un contrôle sur sa vie, de penser la gérer, pour se rendre compte que ce n’est pas forcément comme ça que le bonheur vient à nous. C’est ce qui arrive à Selma, qui croit avoir le contrôle sur toute sa vie, et croit même en sa réussite, mais qui se fait rattraper par la réalité. Mais, heureusement pour elle, elle croise le chemin d’un sage, qui l’aide à retrouver son chemin dans ce monde qui lui échappe.



Je trouve que ce livre est une bonne bouffée de zen. Qu’on ait besoin d’y voir plus clair dans sa vie ou pas, il apportera, avec ses situations et mots touchants, une sérénité qui fait réellement du bien. Et, dans une moindre mesure, il y a finalement une certaine intrigue et du suspense : comment Selma, pour qui tout semble s’effondrer, va-t-elle s’en sortir et remonter la pente ? On a envie de voir la progression de ce personnage à la fois attachant, et qui se montre plutôt détestable au début.



Enfin bref, pour conclure, c’est une lecture que je recommande. Elle n’est pas très longue (253 pages), et aura au minimum le mérite de vous faire passer un bon moment de lecture et de vous permettre de vous poser un peu dans votre vie.



Eirien

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