Levius - Haruhisa Nakata

 

Pour cette lecture, je suis repartie dans un registre que je lis moins, mais qui ne me déplait pas pour autant : les mangas. J’en ai quelques uns chez moi, et j’ai d’ailleurs déjà parlé de Honzuki No Gekokujō (Ascendance of a Bookworm en anglais), que j’ai tout simplement adoré.

Cette fois, j’attaque un autre genre de manga, avec Levius, de Haruhisa Nakata. Ce n’est absolument pas le genre de mangas vers lequel je me serais tourné, mais il était dans ma bibliothèque, et je pense que je l'ai certainement eu lors d’une convention. Et puisque ce blog est l’occasion de découvrir de nouvelles choses, pour les lecteurs comme pour les rédacteurs, j’en ai profité.

Concernant l’histoire, voici ce que dit la quatrième de couverture :

“Au XIXe siècle de la nouvelle ère, après une guerre dévastatrice qui a tué son père et plongé sa mère dans le coma, le jeune Levius Cromwell vit avec son oncle Zack. Dans la capitale, un nouvel art martial fait fureur : la boxe mécanique. Des lutteurs équipés de membres mécaniques s’affrontent violemment dans une arène. Levius va y révéler d’étonnantes prédispositions ! S’annonce alors un combat au sommet qui pourrait bien avoir des répercussions sur l’avenir de la civilisation…”

On est d’ores et déjà prévenus, il y aura de la bagarre ! Et certainement beaucoup même. Mais, même si les combats ne sont pas quelque chose qui m’attire en temps normal, ce n’est ici pas non plus un frein, puisque je pense que ce manga est très proche du genre dystopique, que j’affectionne particulièrement. Car on est plus ou moins dans un monde apocalyptique, dans une nouvelle ère où la machine se mélange à l’homme, et certainement pour le pire en plus. Et je pense que l’histoire peut être très intéressante : jusqu’où la cohabitation homme-machine ira, avant que la situation ne dégénère? Quel rôle Levius va-t-il avoir dans toute cette histoire? Pourquoi tient-il d’ailleurs tant que ça à participer à ces combats de boxe mécanique? Il y a encore tout un tas de questions qu’on pourrait encore se poser au fil de la lecture.

Pourquoi suis-je néanmoins autant dans la supposition à ce niveau? Parce que, malheureusement, j’ai eu énormément de mal à accrocher à l’histoire. J’en ai pourtant eu réellement envie, car je suis persuadée que cette histoire est tout simplement dingue, pleine de rebondissements, et ayant lieu dans un univers qui peut vraiment m’attirer. Malheureusement, j’étais trop vite perdue, à chaque page. Pour moi, tout ce qui est dessin et mise en page est trop brouillon : les traits, même s’ils sont en soi de qualité, font gribouillis, et la disposition de chaque case, et même des pages en général, est fouillis. Je pense que tout ça avait un but précis pour l’auteur, mais, pour ma part, ça ne fonctionne finalement pas du tout, et ça ne fait que perdre le lecteur dans l’histoire, déjà un peu complexe étant donné que le récit se passe dans un univers à la fois proche et totalement différent du nôtre, notamment par les dates données.

En conclusion, je dirais que si l’histoire est sympa et vaut certainement le coup de la lecture, le dessin et la construction même du manga risque de vous perdre totalement et de ne pas aider à comprendre totalement l’histoire. Si vous avez envie de vous lancer dans cette lecture, je dirais d’abord de regarder quelques images du manga sur internet, pour voir si le style de dessin vous conviendra. Si ce n’est pas le cas, il est trouvable en version anime sur Netflix, pour les abonnés à cette plateforme.

Eirien