A l'école des apprenants de Marina Garcés (Edition de L'Atelier)
Le prologue de cet essai débute par la phrase suivante : Nunca el tiempo es perdido, titre d'une chanson du chanteur espagnol Manolo García. À l'image de cette phrase, ma lecture de cet essai confirme que le temps n'est jamais perdu et que toutes les occasions sont sources d'apprentissage.
L'autrice part du postulat que la connaissance est un pouvoir, encore faut-il la comprendre et l'assimiler. Cette lecture s'attache à nous démontrer ce qu'est l'apprentissage et comment il peut nous aider à être plus libres ou à le devenir. Ce texte, très exigeant, reste intéressant, car il mêle une approche philosophique et sociologique de l'apprentissage avec des exemples issus de ces deux disciplines.
Cet essai traite de la manière dont notre apprentissage conditionne ou est façonné par notre vision du monde. On y évoque également l'éducation, la façon dont elle est mise en place et interprétée, tout en explorant le rapport à la honte et à l'échec qui peuvent être liés au processus d'apprentissage. De même, il est question de la notion de savoir et de celui qui sait. L'apprenant n'est pas l'intellectuel : c'est celui qui sait et qui a conscience de ce qu'il est ou de ce qu'il fait. L'essai prône un apprentissage empirique, fondé sur l'expérience, plutôt que sur ce qui est simplement lu ou transmis.
Ce qui est intéressant dans cette lecture est surtout le fait d'insister sur l'importance des connaissances dans notre cheminement en tant qu'apprenants.
Minouchka
Merci à Babelio aux Editions de L' Atelier pour la découverte de cet essai
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