Le rêve du jaguar de Miguel Bonnefoy (Editions Rivages)
Ce roman se lit presque comme un conte. Une belle histoire, qui offre une véritable leçon de vie lorsque l’on tourne la dernière page.
Antonio est un jeune orphelin trouvé par une vieille femme. Dans son enfance, il survit dans la pauvreté, jusqu’au jour où il a la chance de retrouver la trace de son passé et d’accéder à une éducation qui lui permet de sortir de son milieu. Il rencontre sa future épouse et, ensemble, ils deviennent des médecins reconnus. Ana Maria, sa femme, sera même la première femme médecin du Venezuela.
Mais au-delà de leur brillante carrière, ils s’engagent aussi dans la vie politique. Antonio ira jusqu’à être emprisonné. Leur fille, Venezuela, porte le nom du pays qu’ils portent dans leur coeur. Elle grandit pourtant dans un environnement qu’elle rêve de fuir, convaincue que son avenir se trouve ailleurs, en l’occurrence en France. Venezuela ne remettra jamais les pieds dans son pays d’origine, et son fils grandira sans rien connaître de ses racines.
Cristobal, le petit-fils, redécouvre l’histoire familiale en remontant le fil du passé, et prend conscience de l’importance qu’ont eue ses grands-parents maternels.
Ce récit riche en émotions nous fait découvrir une galerie de personnages marquants, et son universalité le rend facilement transposable. Un roman à savourer lentement, pour ne pas briser la bulle dans laquelle il nous plonge.
Commentaires
Enregistrer un commentaire