Pélagie Cauchois - Meurtre à Saint-Val et Rapt à Saint-Val, de Michèle Médard

 

 



Aujourd’hui, ce n’est pas d’un, mais de deux livres, dont je vais vous parler. En effet, j’ai un peu de mal à les dissocier, bien qu’ils soient présentés comme deux romans distincts, sans mention de tomes 1 et 2. Néanmoins, le personnage principal, Pélagie Cauchois, est retrouvé dans les deux. En réalité, l’action se passe au même endroit, et on retrouve également l’entourage de Pélagie Cauchois, à quelques minimes différences près. Avant même d’attaquer la review des livres, un petit point géographie. « Saint-Val » est une ville qui existe réellement : ce nom fait mention à la ville de Saint-Valery-en-Caux, en Seine-Maritime. La ville et ses environs servent donc de décor à ces deux romans. Michèle Médard, originaire du pays de Caux, a repris dans ses livres les lieux et leurs noms, tels qu’ils sont dans la réalité. Les lecteurs familiers de la région ont, sans aucun doute, pu revoir ces merveilleux lieux lors de la lecture. J’ai trouvé ces livres justement à Saint-Valery-en-Caux : plusieurs écrivains s’étaient regroupés, devant une papeterie-librairie-marchand de journaux, et présentaient leurs livres à la vente. Ma mère, avec moi, a notamment craqué pour ces deux livres et les a dévorés. Et comme elle m’en a dit que du bien, j’ai voulu, à mon tour, les lire. Commençons par Meurtre à Saint-Val. Voici ce que dit la quatrième de couverture. « Tante Pauline avait beau être une vieille dame un brin méchante, elle ne méritait pas de recevoir neuf coups de couteau. Qui, dans la petite station balnéaire de Saint-Val, a pu commettre un tel crime ? Le mystère plane… Pélagie Cauchois, épicurienne gourmande au tempérament de feu, s’empare de l’affaire. » On est donc bien dans un roman policier, qui n’est pas forcément un genre que je lis. Si tous les romans policiers sont comme celui-ci, je vais me mettre à en lire plus ! L’intrigue est bien menée, on avance dans l’enquête de Pélagie sans difficulté à suivre. La résolution ne nous parait pas farfelue, tout découle de manière logique, ce qui est agréable à suivre. Alors oui, l’histoire peut paraitre un peu simple pour un roman policier. Mais ce qui fait surtout qu’on s’accroche, ce sont les personnages, à commencer par celui de Pélagie. Un grand bout de femme plutôt excentrique, au caractère bien trempé, et qui ne mâche pas ses mots. En fait, une personne comme une autre, qui fait qu’on peut facilement s’identifier à elle ou à ce qu’elle vit. Et, pour moi, c’est ce qui fait que ce roman policier fonctionne parfaitement. Il est, dans un sens, terroir et authentique, dans le bon sens du terme bien sûr. Continuons avec Rapt à Saint-Val. Voici ce que dit la quatrième de couverture. « Le rapt d’un enfant suivi aussitôt d’une demande de rançon : il n’en fallait pas davantage pour faire sortir de ses gonds Pélagie Cauchois. Ses quatre pains au chocolat quotidiens devront attendre. La détective épicurienne écume Saint-Valery et ses environs à la recherche du moindre indice. » Nous retrouvons donc Pélagie pour une deuxième enquête, pour le rapt d’un enfant cette fois. Comme dans le premier livre, elle reste égale à elle-même, toujours terre à terre, ne tournant jamais autour du pot, et surtout se lançant dans une enquête de manière acharnée. Au niveau de l’intrigue, je l’ai trouvée un poil moins réaliste cette fois. Mais, encore une fois, les personnages si attachants nous font oublier les petits défauts scénaristiques qu’on pourrait trouver. En conclusion, ces deux livres sont des romans policiers sans prétention, et qui peuvent réconcilier avec le genre tout lecteur un peu réticent face à cette littérature.


Eirien

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