Honzuki No Gekokujō (Ascendance of a Bookworm, La petite Faiseuse de Livres) de Miya Kazuki

 

Aujourd’hui, direction le Japon avec une oeuvre déclinée en plusieurs formats.

Honzuki No Gekokujō est, dans un premier temps, une série de light novel, soit des romans graphiques, écrite par Miya Kazuki, et illustrée par Yō Shiina.

Par la suite, l’oeuvre est adaptée en manga, par Suzuka, puis en anime, disponible dans le monde, sauf en Asie, sur Crunchyroll.

L’oeuvre raconte l’histoire d’une jeune femme japonaise passionnée de livres, Urano Motosu, qui décède tragiquement, écrasée par ses livres qu’elle chérit tant. Elle se retrouve réincarnée dans le fragile corps de Maïn, 5 ans, qui fait régulièrement de la fièvre. La nouvelle Maïn se rend rapidement compte qu’elle vit désormais dans un monde extrêmement différent du sien, dans lequel elle doit maintenant s’adapter, avec quelques difficultés étant donné ses nouvelles conditions de vie dans une famille assez pauvre. Constatant que les livres sont, par conséquent, hors de sa portée, elle se met alors en tête de créer elle-même des livres grâce aux connaissances qu’elle a accumulées dans sa vie antérieure au fil de ses lectures. Elle va alors être aidée de Lutz, un jeune garçon de son âge, et faire des rencontres décisives dans sa quête de lecture et de livres, entrecoupées de périodes d'alitement dues à sa mystérieuse maladie.

Personnellement, je n’ai pas lu les light novel, qui n’existent apparemment qu’en japonais.

En revanche, j’ai découvert cette série via les anime, et j’ai passé un excellent moment. Maïne est une personne tout à fait attachante, et les situations cocaces qu’elle provoque malgré elle arrivent à nous faire rire. On découvre en même temps qu’elle ce monde fantastique dans lequel elle est arrivée bien malgré elle, et qu’on arrive également à apprécier, voire découvrir avec des yeux d’enfants, probablement ceux de Maïn en réalité.  L’évolution de Maïn dans ce monde est très impressionnant, tout comme la petite fille impressionne son entourage de par sa maturité pour une petite fille de 5 ans, et surtout ses connaissances et idées sorties de nulle part.

Je suis malheureusement arrivée à la fin des épisodes disponibles actuellement sur Crunchyroll. J’attends la suite avec impatience.

Du coup, peut-être pour essayer de me faire patienter, j’ai lu les trois premiers tomes du manga. J’étais à la fois impatiente de retrouver Maïn, mais aussi de voir s’il y avait de grosses différences entre la version papier et la version animée. Je dois dire que j’ai été plutôt étonnée, car hormis quelques petites scènes supplémentaires dans le manga, qui, éventuellement, nous permettent une meilleure compréhension encore des événements, il n’y a pas de réelle différence. L’anime reste très fidèle au manga, et j’ai même envie de croire que le manga n’est qu’une version plus dessinée du light novel.

Donc, j’ai passé un super moment de lecture devant les trois premiers tomes que j’ai, et il va falloir que je me procure rapidement les tomes 4 et 5, en attendant la sortie du tome 6 prévue pour la fin janvier 2021, et qui n’est donc pas sorti à l’heure d’écrire cet article.

En conclusion, si vous avez envie de vous essayer au manga, tout en lisant une histoire mignonne mais pas niaise, ce manga est fait pour vous. Et si vous avez envie de découvrir la version anime, vous pouvez y aller les yeux fermés. Enfin… pas totalement, histoire de ne rien louper du récit.

Eirien

Rapide mise à jour : je me suis procurée les tomes 4 et 5, mais pas encore le 6, que j’attends avec impatience et qui n'est pas sorti à l'heure d'écrire cet article. Les tomes 4 et 5 étaient tout aussi bien que les trois premiers, je les ai dévorés. J’ai hâte de pouvoir avoir la suite des aventures de Maïn, Lutz, et tous les autres personnages.