Comme des images de Clementine Beauvais

 


Léopoldine et Iseult sont jumelles mais hormis leur ressemblance physique, elles ont des caractères diamétralement opposés. Alors que la première est connue et est sous les feux des projecteurs au lycée, la seconde est aussi discrète qu’effacée.

Le début du roman annonce la couleur avec la découverte d’un corps dans la cours du lycée Henry IV. La question que le lecteur va tenter de percer est de  savoir qui est cette personne et comment elle a pu  arriver là.

L’identité du narrateur est inconnue mais on sait juste qu’il est proche des jumelles, qui sont les personnages centraux de cette intrigue. Tout commence par l’envoi d’une vidéo de Léopoldine par son ex-petit ami à l’ensemble du personnel et des élèves du lycée. On vit donc cette journée avec les personnages du matin jusqu’à la fin des cours et du dénouement final.

Ce huis-clos au lycée nous montre l’envers du décor et les contraintes des adolescents. Une vidéo privée et intime peut-elle avoir des conséquences sur le futur de la personne concernée ? La lecture de ce roman est très rapide mais montre la complexité des rapports entre les adolescents mais plus généralement entre les êtres humains.

 

Minouchka


Commentaires

Articles les plus consultés sur les 30 derniers jours