Les derniers humains : Oasis (tome 1), de Dima Zales

 




L’avantage d’avoir une liseuse est qu’on peut trouver tout un tas de livres très facilement, et parfois même gratuitement. Et c’est le cas de celui dont je vais vous parler maintenant.

 

Oasis est le premier tome d’une trilogie appelée Les Derniers Humains, écrit par Dima Zales. Il a été pour moi difficile à classifier, concernant son genre. Est-ce une dystopie, est-ce un roman fantastique, une science-fiction ? Toujours est-il que le monde dans lequel nous plongeons est un monde que je n’ai jamais vu auparavant, au cours de mes différentes lectures, et qui m’a totalement transportée.

 

Dans ce premier tome, comme certainement dans les autres, nous suivons Theo, qui vit à Oasis, la dernière zone habitable sur Terre. Tout est fait pour que chaque humain ne manque de rien, et ne ressente rien de très spécial : pas d’amour, pas de peur, pas de haine, rien qui ferait perdre le contrôle à une personne. Tout est donc fait pour que les gens soient comblés. Et les gens qui ne pensent pas comme désiré ou ne ressentent pas comme désiré, sont vus comme une menace. Alors quand Theo se met à entendre, dans sa tête, la voie de Phoe, une femme qui ne se souvient plus de qui est elle, il est pris de peur, et surtout embarqué bien malgré lui dans une histoire qui va vite le dépasser mais pour laquelle il aura le soutien inébranlable de son amie « imaginaire ».

 

La société d’Oasis est donc partagée en castes : les Jeunes, les Adultes et les Anciens. Cette séparation se fait bien selon l’âge, mais la notion d’âge est différente de la nôtre étant donné que l’espérance de vie d’un humain n’est pas la même dans ce monde. Ainsi, à plus de 20 ans, on est encore considéré comme Jeune, avec tout le mode de vie qu’on peut imaginer.

A Oasis également, la technologie prend une part importante dans le quotidien des habitants. Beaucoup de choses s’activent avec une simple commande de la main : l’apparition d’une chaise, d’une table, d’un lit, de quoi manger… Mais la technologie permet également aux Anciens de tout contrôler, et de surveiller l’activité cérébrale des autres castes, en particulier les Jeunes. Enfin, cette technologie permet aux Anciens de gérer les souvenirs de tout le monde, et donc par exemple de rayer le souvenir que les gens ont d’une personne, complètement, ce qui va d’ailleurs arriver avec un proche de Theo.

 

Par conséquent, est-on dans une dystopie, c’est-à-dire un monde, qui pourrait être le nôtre, où la technologie a une place extrêmement importante, et où les Anciens, tels des dictateurs, ont un contrôle sur absolument tout ? Ou sommes-nous ici dans un roman fantastique ou de science-fiction, et donc dans un monde qui n’existera pas, et dans un futur extrêmement éloigné ? J’aurais tendance à dire les deux. Car la technologie pourrait bien, dans le monde réel, atteindre ce stade-là, ça ne me parait pas délirant, quoique clairement pas pour un futur proche non plus. La construction du monde, avec ce système de castes, de contrôle de la population, me fait également fortement penser à une dystopie. Mais la place prédominante dans le récit de la technologie, mêlée d’ailleurs à la biologie et la biochimie, en font, selon moi, également un roman de science-fiction. Et j’ai trouvé le mélange des deux genres à la fois très intéressant, et très prenant. L’histoire n’en est que plus riche.

 

Bref, si vous êtes fan de dystopie ou de science-fiction, ce roman a de grandes chances de vous plaire. Et pour tous les possesseurs de liseuses, le tome 1 est gratuit sur Amazon. Alors, n’hésitez pas à découvrir cette histoire.

 

Eirien


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